Faux marbres:
L'évolution des techniques d'imitations se déroule d'abord parallèlement en France et en Angleterre puis se répandent sur toute l'Europe. Cette branche de la peinture décorative en acquérant son indépendance atteindra son apogée dans le courant du XIXe siècle.
En France, les peintres décorateurs d'imitation de bois et de marbre s'associent en groupements et créent en 1834 le Journal de Peintres en Batiments. A partir de cette époque il acquièrent leur lettres de noblesse et créent des bois et des marbres non seulement en imitant la nature mais en faisant "mieux que la nature". Considéré comme un produit de luxe, la grande majorité des imitations de marbre se trouve dans les pièces destinées aux réceptions.
Au XIXe siècle on les retrouvent la plupart du temps dans les entrées des hôtels particuliers, mais aussi sur les cheminées, plinthes ou médaillons.
Lille, entrée d'un hôtel particulier du XIXe siècle. |
Un travail de restauration a été effectué sur ce sous bassement de la fin XIXème traité en Languedoc et en Brèche Violette pour les panneaux. Un nettoyage de l'ensemble et la reconstitution des parties manquantes ont permis de conserver ce magnifique faux marbre. Il a ainsi retrouvé toute son intégrité originale, toute en conservant sa patine.
bleu belge |
bleu turquin |
bleu belge |
Faux ciels :
version contemporaine ou plus classique
version contemporaine ou plus classique
Faux appareils de pierre:
pour un hall d'immeuble à Boston, aux Etats Unis. Imitation de "pierre de France" soit un type de calcaire blanc qui lorsqu'il est poli peut être classé sous le terme de "pierre marbrière"